
Sinik - La Cité des Anges radio edit
Песня "La Cité des Anges (radio edit)" - исполнителя Sinik - скачать в mp3 или слушать бесплатно.
Длительность: 3:29
Прослушано: 15
Жанр:Рэп и хип-хоп
Текст песни
— Allô c’est qui?\n— C'est sinik ça va mon pote?\n— ça va!\n— Ah ça fais plaisir d’entendre ta voix là…\n— Moi aussi!\n— Ah c’est gentil c’est gentil, ça va mon pote alors quoi de neuf?\n— Jsuis sorti de l’hopital, lundi\n— Lundi? t’es sorti lundi?\n— Oui oui\n— Ouais ben je sais en fait, jai eu le dosteuc au téléphone, il m’a dit que ça\ns'était bien passé et tout c’est cool, jsuis content. Ca va mon pote,\nt’as fait quoi depuis que t’es sorti?\n— Jai joué au foot\n— T'as joué au foot avec tes potes?\n— C'est ça\n— Oh ben c’est cool\n— Alors c’est quand que tu passe me voir?\n— Ben bientot, j’vais essayer de venir, bientot, de toute façon jai ton numéro,\njtappelle, et puis si tu veux venir me voir en studio ou en concert on va\nfaire un concert bientot tu viens d’accord?\n— Daccord\n— Tu viens avec tes potes et tout on fais un ptit truc bien ok?\n— Ok\n— Bon ben d’ici là jte rappelle, fait attention à toi mon pote, passe le\nbonjour à tes parents et fais pas de bétises ok?\n— D'accord\n— Aller salut\n— Au revoir\nJai rendez vous à l’hopital Robert Debré 15 décembre, journée glaciale,\ndes gosses malades voudraient me voir de près.\nJe reconnais que j’apprehende mais c’est inévitable, ici les murs sont blancs\net les gens parlent en langage médical.\nAu début on m’a expliqué leur vie, mais j’ai souhaité voir en premier ceux qui\nne peuvent quitter leur lit.\nTriste sentiments et je commence à m’en vouloir, je crois un père durant tout\nseul, trainant sa peine dans les couloirs…\nEnfants du paradis, luttant contre la maladie, Faissal n’a que 8 ans il n’avait\nrien demandé à la vie.\nJe suis rentré dans sa chambre pleins d’humilité, très vite j’ai compris que\nmes problèmes ne sont que des futilités.\nSa mère m’a dit que la musique le bordait, l’emportait si loin, je te jure que\nj’avais honte de me porter si bien!\nIl tousse et me dit «je trouve que t’a l’air fort» mais il ignore que je me\nplains quand j’ai un trou dans mes air force.\nMoi qui pensais que dans sa tête c'était le Kossovo, j’admet j’me suis trompé,\nle ptit ne rêve que d'être cosmonaute.\nIl sourit, il a le temps d'être simpa, moi qui m’enerve pour un rien,\nmoi qui mérite d'être à sa place.\nMoi qui casse tout quand mon portable ne capte plus\nMoi qui me plaint, qui m’enerve qui traite souvent la vie de pute\nVoyant sa joie immense, ses yeux s’ouvrir, j'étais heureux de rendre heureux,\nj’en ai sorti mon vieux sourire\nJ’ai rendez-vous à l’hopital je ne verrais plus les heures qui passent\nJ’en ai le coeur qui bat, c’est peut etre lui qui parle\nJ’aimerai leur donner ma vie, ce ne sont pas que des mots\nLeur dédiés ce son car dans le fond ce ne sont que des mômes\nEmprisonnés dans un drap en or\nLibérés par un docteur parce que le ciel nous attendra encore\nParce que la vie a tant de choses à proposer\nParce que je sais que les anges voleront toujours de leurs propres ailes.\nJ’ai juré d’arreter de me plaindre quand je té-chan\nA 25 ans j’ai toutes mes chances, je l’ai compris faisant le tour des chambres\nFier, mon coeur de pierre à fait «boom boom»\nPetit Peter momo et pierre qui trainent toujours avec boubou\nTous plus courageux les uns que les autres\nEt j’ai appris que des fois les mômes sont plus forts que les hommes\nEt l’infirmière m’a dit «dans la grande salle, il faut descendre»\nY' avait un mlic et une platine alors j’ai chanté le même sang\nJ’y repense encore, leurs blessures me torturent\nEt dire que tous les hommes ne rêvent que de fortune\nMoi aussi je croyais que la vie m’avait pris pour un con\nMoi qui pétais les plombs pour un oui ou pour un non\nQuelques chansons, des autographes, des photos, des souvenirs, des sourires,\nmes tout petits, mes potos\nAdmiratif, j'étais loin de ce qu’on voit\nC’est généreux selon eux, mais tellement peu selon moi\nJ’ai rendez-vous à l’hopital je ne verrais plus les heures qui passent\nJ’en ai le coeur qui bat, c’est peut etre lui qui parle\nJ’aimerai leur donner ma vie, ce ne sont pas que des mots\nLeur dédiés ce son car dans le fond ce ne sont que des mômes\nEmprisonnés dans un drap en or\nLibérés par un docteur parce que le ciel nous attendra encore\nParce que la vie a tant de choses à proposer\nParce que je sais que les anges voleront toujours de leurs propres ailes.\n19 janvier 2006 je cherche un theme\nj’repense au 15 décembre 2005 gravé dans ma tête!\nTe rends tu compte ils étaient là pour me voir!\nUniquement pour me voir, il faut le voir pour le croire\nMoi qui pleure, au travers de ma plus, ou de ma rime un peu comme si j’avais un\ntube dans les narines\nLa morale? Te faire comprendre que j’ai changé\nDepuis ce 15 décembre, jai plus la même notion du danger\n25 ans d’existence pour apprendre que ces gamins ont plus de courage que le\nplus courageux de ma bande!\nDorénavant, je réfléchis avant d’hurler, téméraire, tu sais même pas,\nc’est pas des mômes c’est des aventuriers!\nJ’ai rendez-vous à l’hopital je ne verrais plus les heures qui passent\nJ’en ai le coeur qui bat, c’est peut etre lui qui parle\nJ’aimerai leur donner ma vie, ce ne sont pas que des mots\nLeur dédiés ce son car dans le fond ce ne sont que des mômes\nEmprisonnés dans un drap en or\nLibérés par un docteur parce que le ciel nous attendra encore\nParce que la vie a tant de choses à proposer\nParce que je sais que les anges voleront toujours de leurs propres ailes.\nJ’ai rendez-vous à l’hopital je ne verrais plus les heures qui passent\nJ’en ai le coeur qui bat, c’est peut etre lui qui parle\nJ’aimerai leur donner ma vie, ce ne sont pas que des mots\nLeur dédiés ce son car dans le fond ce ne sont que des mômes\nEmprisonnés dans un drap en or\nLibérés par un docteur parce que le ciel nous attendra encore\nParce que la vie a tant de choses à proposer\nParce que je sais que les anges voleront toujours de leurs propres ailes.
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